vendredi 30 avril 2010

Agora, un film à voir


Sur le blog Archaïon, écrit par Christopher Gérard, on trouve cet intéressant post sur le film Agora d'Alejandro Amenabar.



Dans Agora, son dernier film, le cinéaste espagnol Alejandro Amenábar évoque le tragique destin d'une figure attachante de l'Antiquité tardive: Hypatie d'Alexandrie, mathématicienne et philosophe, assassinée dans des conditions abominables au mois de mars 415 après Jésus-Christ. Demeurée fidèle à la tradition hellénique, cette universitaire de haut niveau est lynchée par une bande de Chrétiens fanatiques, les sinistres parabalani (les "croque-morts"), troupe de choc manipulée par l'évêque d'Alexandrie, l'arrogant Cyrille, qui voyait d'un mauvais œil l'influence de cette "païenne" sur son rival, le préfet (chrétien) de la ville. Hypatie est ainsi la victime d'une féroce lutte d'influence entre Chrétiens modérés et extrémistes ; entre le pouvoir civil, celui de l'empereur, et le pouvoir religieux, celui de l'évêque. A partir de ces éléments attestés par l'Histoire, Amenábar a réalisé un péplum à grand spectacle (et manquant donc d’intimisme), grâce à d'excellents acteurs bien dirigés, et surtout grâce à l'habile reconstitution d'une grouillante cité en proie aux émeutes entre Juifs et Chrétiens (saisissantes scènes de guerre civile). Passons sur les inévitables distorsions que le scénario fait subir à l’Histoire, comme l'improbable romance entre une patricienne et son esclave ou le choix d'une actrice, la belle Rachel Weisz, nettement plus jeune qu' Hypatie, âgée d’une soixantaine d’années en 415!
Laissons-là ces scories et penchons-nous plutôt sur la vision du monde d'un cinéaste singulier. Deux de ses précédents films m'avaient déjà frappé par leur profonde originalité: The Others («Les Autres», avec N. Kidman), troublante méditation sur les contacts avec l'Autre Monde, celui des défunts; et Abre los ojos («Ouvre les yeux»), sur d'étranges sauts temporels. Amenábar y illustrait de très anciennes conceptions remontant probablement à ses origines celtibères. Dans Agora se précise une critique de la violence monothéiste, de l'intolérance des religions du Livre. Le choix du titre n’a rien de fortuit en effet: l'agora symbolise le lieu par excellence du débat public dans la plus pure tradition grecque, l’endroit où les hommes libres défendent leur conception du divin et de l'humain, où les idées s'échangent parfois avec véhémence. Le film illustre quant à lui le déclin de l'agora, remplacé par l'ekklésia, l'assemblée des fidèles marmonnant docilement un message prétendu révélé sous la férule d'un évêque assoiffé de pouvoir temporel. Amenábar a voulu mettre en scène ce basculement historique, de l’agora à l’ekklésia, en opposant deux figures archétypales quoique bien réelles: d'une part la savante Hypatie, disciple de Platon et d'Aristote, qui, vouant son existence à la connaissance, passe ses nuits à scruter les étoiles pour tenter de comprendre le mouvement des planètes et s'interroge sur le cercle et l'ellipse. De l'autre, Cyrille, l'homme de pouvoir, berger mégalomane qui instrumentalise des Ecritures pour dompter son troupeau. Hypatie incarne la libre recherche tâtonnante (souvent insatisfaisante) et le doute, inconfortable mais créateur; bref la philo-sophia: l'amour de la sagesse comme cheminement solitaire. En face d'elle, Cyrille ou la foi bornée en un Livre unique censé apporter les réponses à toutes les questions, en une réconfortante (?) révélation - chaleureuse imposture partagée par une foule de dévots plus ou moins sincères. La scène où les hommes en noir, que j'ai bien envie d'appeler des talibans, saccagent la bibliothèque d'Alexandrie et brûlent livres et instruments, symbolise bien ce conflit toujours recommencé. Avec Agora Amenábar illustre le mot farouche de Tertullien, un Père de l'Eglise: "quoi de commun entre Athènes et Jérusalem?" Oui, quoi de commun entre la chaste Hypatie, adonnée à l'observation des astres et à la discussion entre pairs, et ces clercs sûrs d'eux et dominateurs, au regard tourné bien bas? Agora est tout sauf un divertissement gratuit: en dépeignant l'Alexandrie du Vème siècle, Amenábar a voulu nous mettre en garde contre les "croque-morts" de demain, friands de lapidations et d'autodafés, hantés par la pudeur des femmes, fermés à toute pitié comme à cette raison que les Grecs, nos Pères, nomment Logos.

Christopher Gérard
Le 25 avril MMX
Pour en savoir plus en images :

Ágora, de Alejandro Amenábar, la película española de mayor presupuesto


Juge Garzon, l'addition augmente

aire
L'âpreté de gain, le prurit de lucre qui caractérisent le juge Balthazar Garzon se retrouvent également dans un personnage de la bande dessinée : Balthazar Picsou.

Le juge préféré des bobos de gauche, et des idiots utiles en général, est présenté comme la victime des magistrats réactionnaires qui veulent lui interdire d'enquêter sur les « crimes du franquisme ».

En réalité, le juge madrilène est poursuivi dans plusieurs dossiers et nos brillants journalistes français en Espagne qui défendent Garzon se gardent bien d'entrer dans les détails de certaines affaires bien révélatrices de la mentalité d'un homme prêt à tout pour s'enrichir.

Le dossier le plus emblématique est celui du séjour à New York du juge dans le cadre d'un séminaire sur les droits de l'homme pour une institution para-universitaire.

Les frais entraînés par ce séminaire ont été payés rubis sur ongle par la plus puissante institution financière espagnole, la banque Santander qui a déboursé 302 000 dollars. Or le journal en ligne « El Confidencial » révèle ce matin que le navire amiral de la banque catalane, la Caixa, a apporté 100 000 dollars à cette aventure para-universitaire du juge vedette.


Garzón también obtuvo fondos de La Caixa para sus cursos de Nueva York

Baltasar Garzón no se anduvo por las ramas a la hora de obtener fondos para su año sabático en Estados Unidos, donde dirigió, entre 2005 y 2006, un ciclo de coloquios en el Centro Rey Juan Carlos de la Universidad de Nueva York. Además del Banco Santander, que aportó 302.000 dólares, La Caixa también financió las actividades académicas del juez de la Audiencia Nacional, según han confirmado a El Confidencial fuentes de la entidad financiera que preside Isidro Fainé.

El 20 de enero de 2006 Garzón se dirigió por carta a Emilio Botín reclamándole nuevos fondos para un seminario del Centro Rey Juan Carlos sobre Derechos humanos y seguridad jurídica en Iberoamérica, después de que el Banco Santander ya hubiese hecho una aportación inicial de 169.000 dólares. Nueve meses más tarde, en octubre de 2006, el juez volvió a pedir dinero, a través de un intermediario, para patrocinar ese mismo seminario, pero esta vez a La Caixa.

La carta a Botín rezaba así: "Querido Emilio: como continuación de nuestra conversación de Navidades, te mando la propuesta del seminario sobre Derechos humanos y seguridad jurídica en Iberoamérica, que se celebrará, si disponemos de financiación suficiente, entre Nueva York y Madrid (...). Te adjunto la propuesta y el presupuesto. Un abrazo". Apenas tres semanas después, el Banco Santander aportó otros 100.000 dólares a los cursos de Garzón, que pagó mediante un cheque fechado el 8 de febrero de 2006. Y en octubre de ese mismo año el juez pidió a La Caixa financiación adicional para el mencionado seminario.

De Nueva York a Madrid

En esta ocasión Garzón no se dirigió personalmente a Fainé ni a ningún otro ejecutivo de La Caixa, sino que fue el propio Centro Rey Juan Carlos, a través de uno de sus directivos, Jesús Sainz, el que pidió financiación a la caja de ahorros catalana para el seminario dirigido por el juez de la Audiencia Nacional, según fuentes de la entidad presidida por Fainé. La primera parte del ciclo sobre Derechos humanos y seguridad jurídica en Iberoamérica se celebró en la Universidad de Nueva York entre febrero y junio de 2006, y el tramo final de las conferencias, patrocinado ya por La Caixa, se desarrolló en la Casa de América de Madrid entre enero y junio de 2007.

Para entonces, finalizada su estancia académica en Estados Unidos, Garzón ya se había reincorporado al Juzgado Central número 5 de la Audiencia Nacional. Fue poco después de regresar de Nueva York, el 28 de noviembre de 2006, cuando el juez archivó una querella contra Botín presentada por el desaparecido Rafael Pérez Escolar, consejero de Banesto en la etapa de Mario Conde, por presunta apropiación indebida de 4.500 millones de euros procedentes de créditos recuperados del banco intervenido en 1993. Ese archivo le costó a Garzón una querella por presunta prevaricación -por la que está imputado en el Tribunal Supremo-, al no haberse abstenido en la causa contra Botín después de haber recibido fondos del Banco Santander.

Las conferencias financiadas por La Caixa y dirigidas por Garzón en la Casa de América arrancaron el 24 de enero de 2007 con un coloquio entre el juez y José Luis Rodríguez Zapatero. El presidente del Gobierno dijo entonces que "los actores políticos deben ser escrupulosamente respetuosos con el poder judicial, porque su independencia es imprescindible para la democracia. Yo he procurado serlo siempre. Ni un solo juez puede decir que le haya transmitido una indicación. Puede que otros gobiernos fueran tan respetuosos como éste, pero más, ninguno". Al coloquio asistieron, entre otros, el fiscal general del Estado, Cándido Conde-Pumpido, y el entonces presidente de La Caixa, Ricardo Fornesa.
Pour conclure, rappelons à nos visiteurs français que le juge Garzon à son retour de New York a relaxé la banque Santander dans une affaire où 4500 millions d'euros étaient en jeu au lieu de se récuser en raison des versements effectués par la banque à son profit quelques mois plus tôt.

Ils sont incroyables ces historiens anglais


L'Angleterre est une île et cela n'est pas prêt de s'arranger.

La récente éruption du volcan islandais au nom imprononçable a rappelé à des millions d'insulaires des îles britanniques que parfois la nature et la géographie imposent leur volonté.

Dans un blog paru ce matin dans The Telegraph, le journaliste Harry Mount recense l'ouvrage Sugar – A Bittersweet History, d'Elizabeth Abbott (Le sucre : une histoire douce-amère, Fides 2008).

Journaliste et écrivain, Elizabeth Abbott écrit de l'histoire marketing. Prenons ces autres titres les plus récents : Histoire universelle de la chasteté et du célibat (2003) et Une histoire des maîtresses (2004).

I’ve just been reading a review of an intriguing book, Sugar – A Bittersweet History, by Elizabeth Abbott. Among its findings are how the Caribbean slave plantations boomed in the late 18th century to feed the rising appetite of the British working classes for sugary tea.

Annual per capita sugar consumption in Britain in 1700-09 was four pounds per head; in 1720-29, it was eight pounds; in 1780-89, 12 pounds; and, by 1800-09, 18 pounds. This soaring demand continued despite the admirable middle-class abolitionist campaign to abstain from sugar in the 1790s, in order to cut the slaversincome.

A James Gillray cartoon of 1792 showed George III and Queen Charlotte trying to convince their children of the dubious charms of sugarless tea. “O, my dear creatures, do but taste it!” says the Queen, “You can’t think how nice it is without sugar.” The children grimace, and leave their cups in their saucers.

I wonder if that’s when the inverse connection between wealth and sugar-consumption began. Certainly, by 1937, when Orwell wrote The Road to Wigan Pier, the average unemployed miner’s family was eating eight pounds of sugar a week, as opposed to per annum.

Orwell explained the popularity of bad food well:

The basis of the unemployed minersdiet, therefore, is white bread and margarine, corned beef, sugared tea, and potatoes – an appalling diet. Would it not be better if they spent more money on wholesome things like oranges and wholemeal bread or if they even, like the writer of the letter to the New Statesman, saved on fuel and ate their carrots raw? Yes, it would, but the point is that no ordinary human being is ever going to do such a thing. The ordinary human being would sooner starve than live on brown bread and raw carrots. And the peculiar evil is this, that the less money you have, the less inclined you feel to spend it on wholesome food. A millionaire may enjoy breakfasting off orange juice and Ryvita biscuits; an unemployed man doesn’t. Here the tendency of which I spoke at the end of the last chapter comes into play. When you are unemployed, which is to say when you are underfed, harassed, bored, and miserable, you don’t want to eat dull wholesome food. You want something a little bit ‘tasty’. There is always some cheaply pleasant thing to tempt you. Let’s have three pennorth of chips! Run out and buy us a twopenny ice-cream! Put the kettle on and well all have a nice cup of tea! That is how your mind works when you are at the Public Assistance Committee level. White bread-and-marg and sugared tea don’t nourish you to any extent, but they are nicer (at least most people think so) than brown bread-and-dripping and cold water. Unemployment is an endless misery that has got to be constantly palliated, and especially with tea, the English-man’s opium. A cup of tea or even an aspirin is much better as a temporary stimulant than a crust of brown bread.

The inverse relationship between wealth and sugar consumption continues today. The patronising term, “Builder’s Tea”, is defined by Wikipedia as “(usually strong) English Breakfast tea, usually served with milk and, often, one or more sugars”. “Barrister’s Tea”, if there were such an expression, would be sugarless.

Une chose frappe le lecteur : l'anglocentrisme de l'auteur qui centre son travail non sur le sucre et son marché mais sur la documentation accessible en anglais sur la question. C'est sans doute pourquoi elle fait de la consommation anglaise le moteur du commerce du sucre en minorant le rôle des consommateurs continentaux.

A quelques exceptions près, les historiens anglophones sont murés dans une insularité qui ne doit rien à un volcan islandais.

La clef de leur prison est dans leur tête et ils ne sont pas disposés à ouvrir la porte.

mercredi 28 avril 2010

Espagne, montée de la violence sectaire d'extrême-gauche



L'agression gauchiste aux informations de la cinquième chaîne.

La stratégie de la tension mise en scène par le gouvernement socialiste pour faire oublier sa gestion incomptétente de la crise (20% de chômeurs) commence à produire ses premiers résultats tragiques.

Les appels à la haine et à la revanche qui diffusent en permanence tant les médias du groupe Prisa que les partis de gauche et d'extrême gauche finissent par peser sur les jeunes les plus vulnérables qui sont nombreux dans les franges les plus radicales.

Un incident significatif vient de se dérouler dans le métro de Madrid.

Le 12 mars dernier, Ruben B. A., un jeune homme se définissant comme « anti-fasciste » entre dans un train de la ligne 3 du métro de Madrid à l'arrêt Delicias et sans dire mot agresse avec rare violence Aitor H. A. un jeune voyageur.

Note: il existe un doute sur une possible inversion des noms des protagonistes. Voir ici l'article du quotidien El Mundo.

Arrêté par deux policiers voyageant dans la même voiture, il explique son geste par ces mots : « quand je vois un putain de fasciste, je le cogne ».

Voici comment le quotidien d'extrême-gauche Publico rapporte l'incident :


Detenido en Madrid un joven antifascista por golpear a un ultra con el que se había retado

Del teclado a los puños. La policía ha detenido a Rubén B. A., un joven de 19 años, acusado de golpear violentamente a otro, de 18, Aitor H. A., en el Metro de Madrid. El motivo: las discrepancias ideológicas que ambos habían mantenido recientemente en diversos foros de Internet donde jovenes radicales de ultraizquierda y extrema derecha intercambian insultos y amenazas. Según fuentes policiales, el agresor se define como antifascista y, al ser arrestado, identificó a su víctima como "un puto nazi".

Los hechos ocurrieron cerca de las 11:00 horas de la noche el pasado 12 de marzo, en un convoy de los que cubren la Línea 3 del Metro madrileño, a la altura de la estación de Delicias. Según se observa en la grabación de las cámaras de seguridad, que fueron adelantadas ayer por la agencia EP, Rubén camina por el vagón y, al ver a Aitor, que se encuentra sentado, tira al lado contrario la mochila que lleva y le propina a este una patada en la cara sin que parezca mediar provocación.

Rubén asegura que la víctima insultó a su amigo Palomino, muerto por un ultra

Inmediatamente, el joven agresor se lanza sobre él y le golpea repetidamente con los puños, además de lanzarle una patada más. Aitor, que se acurruca sobre el asiento, en ningún momento puede defenderse. La escena coge por sorpresa a los otros pasajeros, la mayoría de los cuales intenta alejarse del lugar sin intervenir. Sólo al final de la agresión se ve un par de manos que intentan frenar el ataque de Rubén.

Instantes después, se observa la llegada de dos hombres que consiguen detener al joven antifascista. Se trata de dos policías que viajan de paisano en el convoy, según informó ayer la Jefatura Superior de Madrid. Según estas fuentes, Rubén justificó la agresión ante ambos agentes en que la víctima era un "puto nazi". La víctima, sin embargo, niega cualquier militancia radical.

Aitor niega cualquier provocación o tener vinculación política

Pese a ello, la policía considera que la agresión sí tiene un trasfondo ideológico, y que víctima y agresor, que coincidían habitualmente en los transporte públicos cuando iban y venían del trabajo, ya habían mantenido enfrentamientos en foros de Internet e, incluso, en algunas concentraciones en las que grupos de uno y otro signo se retan. Pese a ello, en los archivos policiales no constan antecedentes de ninguno de ellos.

Según relataba ayer a Público un amigo del agresor, Rubén ha asegurado que, cuando pasaba junto a Aitor en el Metro, oyó cómo insultaba a Carlos Palomino, un joven antifascista asesinado de una puñalada en el corazón en noviembre de 2007 en la misma línea de Metro donde ha ocurrido ahora la brutal agresión y del que el agresor se declaraba amigo. En ese momento, según estas fuentes, Rubén "no se pudo contener y lo golpeó. Pero ahora está arrepentido", añaden.

Esta versión es negada por Aitor. Familiares de este insistían ayer a EP que la agresión se produjo sin mediar provocación y que el joven agresor, mientras le golpeaba, repetía que cuando "ve a un fascista, le pega".

El juez que instruye la agresión envió en un primer momento a prisión al agresor. Diez días después, lo puso en libertad provisional con la orden de mantenerse alejado de su víctima a más de 500 metros. Sin embargo, Aitor, que ha estado de baja dos semanas por la lesión en el ojo derecho que sufrió, ha denunciado que desde entonces sigue coincidieron con Rubén en el transporte público, ya que ambos siguen haciendo el mismo recorrido camino de sus respectivos trabajos.


Pour un point de vue libéral, le débat sur Es.radio animé par le journaliste Luis Herrero, ancien député européen du Parti populaire.

Un cétacé dans une oasis

Près de 400 pièces de monnaie en bronze datant de 300 avant notre ère ont été découvertes dans l'oasis du Fayoum.


Dans les colonnes de l'Independent, la journaliste Ann Wuyts rend compte de nouvelles découvertes archéologiques dans l'oasis du Fayoum.

Hoard of Ptolemaic bronze coins, prehistoric jewellery and a Whale discovered at the Fayum Oasis, Egypt
Egyptian Minister of Culture Farouk Hosni announced today the discovery of 383 coins from the Ptolemaic period in the Fayum, or Faiyum, Oasis. Prehistoric jewellery made from ostrich eggs, and a skeleton of a 42-million-year-old whale were also unearthed.
According to the statement released by the SCA (Supreme Council of Antiquities) the coinage, very well preserved and dating to the reign of King Ptolemy III (243 to 222BC), was discovered during routine excavations north of Lake Quarun.

Dr. Zahi Hawass, Secretary General of the SCA, said that the 383 coins are fashioned out of bronze and have a weight of 32 grams each. They are decorated on one side with a scene depicting the god Amon-Zeus (Amon was identified by the Greeks as a form of Zeus), with two horns and a cobra. The other side of the coin is decorated with a falcon standing on a wooden branch. Underneath, 'King Ptolemy' is written in Greek.

The excavation – spanning an area of 1 x 7 km - also uncovered antiquities that can be dated to several historical eras, from the prehistoric to the Ottoman period. Three prehistoric necklaces made of ostrich eggs were discovered, as well as a Kohl container and two decorated rings from the Ottoman period.

Khaled Saad, director of the Prehistoric Department of the SCA, asserted that the ostrich egg necklaces, which date back to the fourth millennium BC, are unique. The technique used to create the jewellery has never been seen before in prehistoric necklaces. Earlier this year, inscribed 60,000-year-old ostrich eggs were found in Blombos Cave in South Africa, revealing that Stone Age man developed ‘symbolic thinking’ much earlier than previously thought.

Even older is the skeleton of a whale unearthed at the site, which dates back 42 million years. These prehistoric items will go on display in the planned site museum.

mardi 27 avril 2010

Slate se penche sur la Belgique

Le magazine en ligne Slate a publié un article bien fait de José-Alain Fralon sur les divisions entre Flamands et francophones. Même si l'auteur ignore la dimension de réglement de comptes historique, son papier est un des meilleurs parus dans la presse française.

La Belgique est morte: et si la Flandre était indépendante? (1/3)

Cette marche vers l'indépendance paraît inéluctable.


Elections générales ou non, la crise politique paraît aujourd'hui si profonde que le temps est venu de se demander si la Belgique a encore un avenir. Non, répond José-Alain Fralon. L'ancien correspondant du Monde à Bruxelles, auteur de «La Belgique est morte, vive la Belgique», s'en explique pour Slate dans une série de trois articles dont voici le premier volet.

***

«La moitié des Flamands est pour l'indépendance de la Flandre, l'autre moitié n'est pas contre», s'amusait-on à dire, hier, en Belgique. Aujourd'hui, cette plaisanterie est en passe de devenir réalité, tant les Flamands sont de plus en plus nombreux à souhaiter la fin de la Belgique unie.

Certes, il s'en trouvera toujours pour affirmer, surtout devant des médias étrangers, que le divorce n'est pas pour demain et que «tout cela» est «la faute aux homme politiques qui donnent une image tronquée de la vraie Belgique». Ils mettront aussi en avant certains sondages qui, ici comme ailleurs, sont souvent contradictoires. En 2008, une courte majorité de Flamands se prononçaient ainsi pour le maintien de la Belgique alors que 2/3 d'entre eux jugeaient inévitable la séparation d'avec les Francophones!

La montée de l'indépendantisme politique

Reste le seul juge de paix acceptable: les élections. Or, la tendance forte que l'on peut tirer de toutes les consultations électorales des dix dernières années est d'abord la montée en puissance des partis demandant, noir sur blanc, l'indépendance de la Flandre. Ils rassemblent aujourd'hui plus de 30% du corps électoral et tout indique qu'ils amélioreront encore leur score lors des prochaines élections.

On assiste parallèlement à un renforcement très net des tendances autonomistes, voire indépendantistes, à l'intérieur des partis traditionnels. Ainsi, la dernière crise a été ouverte par le parti libéral flamand, qui passe pourtant pour la plus modérée des formations flamandes. Même les écolos, qui sont les seuls à avoir un groupe parlementaire commun, se sont divisés entre Francophones et Flamands lors de la dernière crise.

Bref, les Flamands veulent être indépendants. Et pourquoi pas? Cette volonté plonge ses racines suffisamment loin dans l'histoire du pays pour ne pas être traitée à la légère. Cette tendance lourde commence tout simplement avec la création même de la Belgique en 1830. Peuplée en majorité de Flamands, celle-ci est alors outrageusement dominée par la bourgeoisie francophone. A cette époque, même en Flandre, il est de bon ton pour la classe dominante de parler le français!

Imaginons Jan, né en 1830...

Pour montrer la lenteur avec laquelle les Flamands ont pu voir reconnaître leurs droits les plus fondamentaux, le quotidien Le Soir a imaginé l'histoire d'un enfant flamand, Jan, qui naît en 1830. Il devra attendre d'avoir 43 ans pour que sa langue soit parlée au tribunal, 58 ans pour pouvoir payer avec le premier billet de banque bilingue et 68 ans pour que le néerlandais devienne une langue officielle. Et c'est seulement son arrière-petit-fils qui, en 1930, pourra faire ses études dans une université entièrement néerlandophone!

Ce long combat pour l'égalité aurait pu s'arrêter le 28 février 1993. Ce jour-là, en effet, la constitution décrète, en son article premier, que «la Belgique est un état fédéral». Les Flamands ont obtenu gain de cause: la parité avec les Francophones et une très large autonomie. D'autant qu'ils trustent depuis 1974 le poste de Premier ministre et que leur économie est maintenant florissante alors que la Wallonie s'enfonce dans une crise gravissime.

Jeu, set et match, pour les descendants du petit Jan? Eh bien, non! L'encre de la nouvelle constitution est à peine sèche que le président du parti social-chrétien flamand, la formation qui domine la vie politique belge, s'empresse de remettre les pendules à l'heure. «Rien ne doit empêcher de poursuivre les discussions sur d'autres sujets», écrit un certain Herman Van Rompuy, aujourd'hui «Monsieur Europe». «La Flandre ne dort jamais», ironise alors un journaliste du Soir, expliquant par là que l'on n'en aura jamais fini avec les revendications flamandes.

Poteau du nord, poteau du sud

Le rouleau compresseur est en marche et rien ne l'arrêtera. En force ou en douceur, profitant aussi bien des périodes de crise que d'accalmie, pensant déjà à la prochaine bataille avant même d'avoir digéré les résultats du dernier combat, les Flamands n'ont de cesse de vider de sa substance l'Etat central au profit des régions. Jusqu'à la couleur des poteaux indicateurs, désormais différente au nord et au sud du pays. Les dirigeants flamands ont même décidé de créer leur propre ligue de football amateur.

Prochain objectif: régionaliser le système de protection sociale, un des plus avancés au monde, ce qui, du même coup, réduirait le flux d'argent passant de Flandres vers la Wallonie. Aujourd'hui, en effet, les citoyens flamands doivent mettre la main à la poche pour aider leurs compatriotes francophones. Les chiffres, et les symboles varient. Pour les «modérés», chaque famille flamande doit donner l'équivalent d'un demi de bière par jour à la Wallonie. Pour les «durs», l'équivalent d'une voiture par an... En ces temps où le «chacun pour soi» devient la règle dans toute l'Europe, ces images font mouche.

Le social-chrétien flamand Yves Leterme, le Premier ministre trois fois démissionnaire (deux démissions ont été acceptées, en 2008 et le 26 avril 2010), avait apporté sa pierre au débat en déclarant, en 2006, que, selon lui, la Belgique «n'était pas une valeur en soi» et que ce pays n'avait plus en commun que «le roi, l'équipe de foot et certaines bières». Répétons-le: c'est un Premier ministre qui parlait de son pays!

Quant aux Belges, Flamands comme Francophones, ils avouent, pour peu qu'on les écoute, qu'ils vivent, en fait, dans deux pays différents et qu'ils n'ont pratiquement plus rien à se dire. «Si le soi-disant désaccord cache l'indifférence, la rupture est inévitable à long terme», estime Rik Torfs, professeur à l'université flamande de Louvain. «Des deux côtes de la frontière linguistique, explique-t-il, nous ne partageons ni les mêmes vedettes, ni les mêmes livres, ni les mêmes journaux, ni les mêmes programmes télé. Ni même, par la force des choses, les mêmes sujets politiques capables de mobiliser ou d'intéresser la population.»

Chacun chez soi

La Belgique d'aujourd'hui? Un couple qui fait chambre à part depuis déjà longtemps, qui n'a plus rien ou pas grand-chose à se dire, qui n'a plus beaucoup d'amis, ou d'ennemis, communs, qui regarde dans des directions opposées, mais qui doit régulièrement se rencontrer pour régler une fuite d'eau dans la cuisine. Et là, on s'envoie la vaisselle à la figure! Cette fuite d'eau, c'est le statut de la périphérie de Bruxelles.

Résumons: Bruxelles, ville officiellement située en Flandre, même si à certains endroits elle se trouve à seulement à 3.200 mètres très exactement de la frontière wallonne, a vécu une «mue linguistique» rarement connue ailleurs. En 1830, plus de 70% des Bruxellois parlent flamand. En 1880, ils ne sont plus qu'environ 50%. Et aujourd'hui? Moins de 15%. Pourtant, les Flamands, spécialement les plus âgés d'entre eux, continuent, contre vents et marées, à vouloir garder cette ville dans leur giron. N'est-elle pas aujourd'hui la capitale de la région flamande? Jusqu'à présent, cet attachement viscéral des Flamands pour Bruxelles a été une des causes principales du non éclatement de la Belgique.

Ce qui est nouveau, et fondamental, c'est que de plus en plus de Flamands, commencent à dire, et certains même ouvertement, que l'indépendance vaut bien la perte de Bruxelles. Dans la Flandre profonde, volontiers xénophobe, on se passerait aisément de cette ville, cosmopolite s'il en est, abritant une population très forte d'immigrés maghrébins ou africains, et commençant à connaître de sérieux problèmes d'insécurité.

S'ils acceptent de «perdre» Bruxelles, les Flamands, en revanche, n'abandonneront jamais aux Francophones un millimètre carré supplémentaire de leur territoire. D'où la lutte qu'ils mènent, aux mépris des règles démocratiques élémentaires, contre l'usage du français dans certaines communes de la périphérie de Bruxelles, peuplées en majorité de Francophones.

La crise actuelle a ainsi montré une totale unanimité des Flamands pour exiger la fin de ce qui constitue en fait un des derniers avatars de la «Belgique de papa»: l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde, regroupant Bruxelles et certaines circonscriptions flamandes. «Chacun chez soi»: telle est désormais la loi flamande.

Et si, en fait, les négociations actuelles ne servaient pas à replâtrer un pays se fissurant mais à délimiter, déjà, les frontières du futur Etat flamand? La question n'est plus, alors, de se demander si la Flandre veut son indépendance, mais quand et comment celle-ci verra le jour.

José-Alain Fralon

PS: J'écris «Francophones» avec une majuscule, contre l'avis de nombreux correcteurs, car je pense qu'il s'agit d'une communauté en tant que telle: les Francophones de Belgique.


Garzon un fraudeur de longue date

Balthazar Garzon, un juge corrompu et prévaricateur.


Une affaire vient de refaire surface dans le journal juridique spécialisé la Tribuna del Derecho. Ne cherchez pas dans les journaux français, vous n'en trouverez pas trace.

Pourquoi ? Parce qu'elle met en cause le magistrat préféré des bobos de gauche, le très emblématique Garzon, qui réussit à mobiliser en sa faveur tous les bien pensants.

Le montant en cause n'est pas bien lourd, environ 1500 euros. Mais il est vrai que cette affaire remonte à dix ans quand les appétits du juge n'étaient pas encore ce qu'ils sont devenus. On est loin des 300 000 dollars réclamés au banquier Emilio Botin.

Toutefois, en dépit de sa modestie, cette affaire est révélatrice d'un état d'esprit. Elle évoque ce dicton populaire « qui vole un oeuf, vole un boeuf ».

Bref rappel des faits.

En 1999, le juge Garzon est invité par le parti régionaliste navarrais (de droite) Union du peuple navarrais (UPN) à prononcer une conférence à Pampelune sur le terrorisme. Des honoraires de 1500 euros ont été convenus préalablement au téléphone.

A la grande surprise des organisateurs, une fois la soirée achevée, le magistrat réclame que le réglement de ses honoraires se fasse, non par chèque, mais en espèces sonnantes et trébuchantes. Bref instant de panique parmi les militants qui n'ont pas prévu cette option et qui tardent quelque temps à trouver des espèces.

Balthazar Garzon repart à Madrid avec dans sa poche une volumineuse enveloppe kraft. En revanche, il refuse de signer un reçu et plante là les militants qui n'osent rien dire à une personnalité aussi emblématique.

Plus tard, ils sont bien embarrassés quand arrive le moment de justifier auprès de la comptabilité de leur parti de l'usage fait de ces 1500 euros.

Pour boucler le dossier, ils remettent non pas un reçu signé du juge, mais un reçu signé par les organisateurs de l'événement sur lequel figure la liste complète des dépenses engagées, dont la rémunération du juge.

Quand le périodique juridique la Tribuna del Derecho ressort cette vieille affaire, l'UNP ne tarde pas à publier un communiqué affirmant que cette soirée organisée par les jeunesses du parti en 1999 avait été parfaitement enregistrée dans sa comptabilité et que la rémunération du juge Garzon était bien justifiée par un reçu. Pour clouer le bec aux esprits critiques, le parti navarrais conclut en affirmant que les comptes de l'UPN sont avalisés chaque années par la Cour des comptes.

Les ennemis du juge Garzon, et de la liberté et de la démocratie et de la justice, etc., ne se contentent pas de ce communiqué péremptoire. Les journalistes de la Tribuna del Derecho se tournent vers la Cour qui répond sans barguiner :

« On a trouvé dans les comptes des écritures à l'appui des remises de fonds à l'organisation de jeunesses du parti, mais qui ne livrent pas les factures correspondant aux dépenses effectuées. La Cour estime que cette comptabilité ne permet pas de contrôler de manière satisfaisante des dépenses de cette nature étant donné qu'elle ne fournit aucun renseignement sur l'usage des fonds remis. »

Cette petite affaire de rémunération au noir ne va pas chercher loin. Elle est pourtant bien révélatrice du profil psychologique d'un homme prêt à vendre sa réputation d'intégrité pour un plat de lentilles.

Certaines informations inédites contenues dans ce post ont été obtenues grâce à une enquête téléphonique à Pampelune.

lundi 26 avril 2010

L'Eyjafjallajokull ou la colère des Dieux

Quelques superbes images du volcan icelandais au nom imprononçable.

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Un criminel contre l'humanité appuie Garzon



Le visage souriant de Sebastián Fernando Macarro, l'abjecte crapule stalinienne aux mains rouges du sang de victimes innocentes qui apporte son appui au juge Garzon.


Dans son obsession de faire renaître les haines collectives qui ont précédé la guerre civile espagnole, la gauche fait preuve d'une mémoire bien lacunaire.

L'objectif électoral est évident. Dans une situation économique critique, le gouvernement de José Luis Rodriguez Zapatero a pour tactique électorale; d'un côté de céder aux revendications des nationalismes périphériques et de l'autre de mobiliser la gauche et l'extrême gauche en sa faveur grâce à des lois emblématiques (avortement, éducation, guerre civile, antifranquisme symbolique) et à des postures comme celle du soutien au juge Garzon poursuivi pour corruption et prévarication.

En dehors de la président de la Communauté de Madrid, Esperanza Aguirre (le seul homme du Parti populaire selon le journaliste libéral Cesar Vidal), l'opposition de droite brille par son absence, laissant le champ libre aux excités et aux revanchistes.

On aboutit à des situations paradoxales. Prenons par l'exemple le rapporteur socialiste de la sinistre loi de Mémoire historique qui cherche à réhabiliter les « victimes du franquisme ». Son oncle fut un de ces milliers de prêtres torturé à mort durant plusieurs jours, mutilé et finalement achevé par des « victimes du franquisme ».

Mais probablement l'exemple le plus spectaculaire est l'appui public apporté au juge Garzon par un homme qui a commis d'indéniables crimes contre l'humanité, le communiste Sebastián Fernando Macarro, mieux connu sous le pseudonyme de Marcos Ana.

Cette crapule stalinienne a tué pendant la guerre civile trois personnes de sang froid pour des raisons strictement idéologiques : un prêtre, un facteur et un berger.

Les nostalgiques du stalinisme appuient le juge corrompu Garzon.


Les faits sont connus mais tant les correspondants de la presse étrangère à Madrid que la gauche espagnole se taisent. Il n'est de bons crimes que ceux commis par les franquistes. Un bel exemple avec cet article de Marc Fernandez dans Slate.

Il suffit d'aller dans les archives et demander le dossier 120.976.

On peut y lire que le jeune secrétaire des jeunesses socialistes unifiées d'Alcala de Henares et chef d'un groupe de miliciens appartenant au bataillon Liberté a joué un rôle direct dans l'assassinat de Marcial Plaza Delgado, le 23 juillet 1936, puis dans ceux d'Amadeo Martín Acuña et d'Agustín Rosado le 3 septembre de la même année.

Le crime de ces trois personnes ? L'un était prêtre, l'autre un homme d'une grande pratique religieuse et le dernier un militant connu d'un parti opposé au Front populaire.

Des motifs qui entrent en plein dans la définition du crime imprescriptible contre l'humanité.

Toutefois, dans le cas de ce communiste et à l'inverse de Santiago Carrillo, il a payé sa dette à la société.

Compte tenu de sa minorité au moment des crimes, le communiste Sebastián Fernando Macarro, alias Marcos Ana, a échappé à la peine de mort en 1943, commuée en une peine de trente années de détention. Toutefois, la gravité des faits qui lui étaient reprochés ne lui a pas permis de bénéficier de l'amnistie de 1945 et il ne sera libéré qu'en 1961, avant la fin de sa peine.

Depuis cette date, ce criminel abject est la figure de proue de la gauche espagnole qui ne retient de lui que l'homme emprisonné par Franco sans jamais s'interroger sur ses crimes.

Voici l'histoire de l'homme qui soutient Garzon.

Pour en savoir plus, lire l'article que lui consacre le quotidien libéral la Gaceta, ici.