vendredi 14 mars 2008

Pourquoi a-t-on retrouvé si peu de fosses communes en Espagne ?

J. Javier Esparza, journaliste vedette de la radio espagnole, a publié une remarquable synthèse sur la terreur déclenchée par le Front populaire durant la guerre d'Espagne.


Notre confrère El Manifiesto a publié une passionnante étude sur l'effet boomerang de la loi de la Mémoire historique adoptée au forceps par Zapatero avec la découverte de la fosse d'Alcala de Henares.

Les journalistes d'El Manifiesto ont notamment interrogé José Manuel Ezpeleta, un des grands spécialistes de la terreur socialiste et communiste durant la guerre civile espagnole, lequel rappelle qu'on connaît à Alcala de Henares plus d'une vingtaine de fosses communes républicaines dans les environs de la ville comme, par exemple, la « ravine d'Azaña ». Dans ces fosses, on a retrouvé de tout, y compris des membres des brigades internationales éliminés par leur propre camp.

Ezpeleta ajoute : « Les cadavres retrouvés peuvent être ceux de prisonniers extraits de la prison d'Alcala, mais c'est seulement une hypothèse ». Le spécialiste doute qu'il puisse s'agir d'Andreu Nin et de certains de ses compagnons. « Selon mes archives, le cadavre de Nin fut enterré dans le cimetière du Pardo. Enfin, il est possible que ce renseignement soit faux car personne n'a vu le cadavre. Quoi qu'il en soit, les objets exhumés (casques, ceintures, souliers, vêtements, etc.), vont nous révéler l'identité des victimes.

Les victimes peuvent-elles avoir été assassinées après la guerre. José Javier Esparza, auteur du Terror rojo en Espagne, répond par la négative : « La vaste majorité des exécutions après la guerre ont été menées à bien au grand jour, dans le cadre juridique en vigueur et dans des lieux parfaitement connus, comme les murs du cimetière de l'Est. Elles sont parfaitement renseignées. Dans le même temps, le gouvernement de Franco donnait l'ordre aux municipalités d'ouvrir les fosses communes avec des morts de chaque camp et d'enterrer les cadavres dans des cimetières. Voilà pourquoi les chercheurs de fosses communes retrouvent si peu de sites. En plus, ceux qu'ils découvrent appartiennent aux deux camps. Ce sont des fosses qui ne furent pas retrouvées à l'époque ou parce que les coupables ont préféré se taire. Mais il s'agit d'exception, peu nombreuses, à la règle.

Durant la guerre civile, entre juillet 1936 et juillet 1939, les partis et les syndicats qui composaient le Front populaire se sont livrés à une violente répression contre les citoyens de droite, les catholiques ou ceux considérés « ennemis de classe ». En dépit de la diminution constante de son territoire au fur et à mesure du déroulement de la guerre, le nombre des victimes de la terreur rouge s'élève à environ 60 000 personnes. Parmi lesquelles, un part, modeste, mais significative, d'ennemis intérieur du même Front populaire, comme Andreux Nin et ses « trotskistes » du POUM.

Especialistas consultados por Elmanifiesto.com consideran “altamente improbable” que los cuerpos de la fosa correspondan a la represión franquista. Alcalá de Henares estuvo bajo el control del Frente Popular hasta el final de la guerra. “Era la base de la intendencia para la Posición Jaca del general Miaja”, recuerda José Manuel Ezpeleta, el mayor experto español sobre la represión roja. Ezpeleta tiene documentadas en torno a Alcalá de Henares –en lo que entonces eran los arrabales de la ciudad, hoy integrados en el casco urbano- más de una veintena de fosas comunes. Algunas, célebres, en parajes con denominaciones muy de la época, como el “Barranco de Azaña”. En esas fosas ha aparecido de todo, incluso brigadistas internacionales, represaliados por su propio mando.

“Los cadáveres hallados pueden ser presos políticos sacados de la cárcel de Alcalá -dice Ezpeleta-, pero esto sólo es una suposición”. Ezpeleta duda que se trate de Andreu Nin y algunos de sus compañeros: “La documentación que obra en mi poder asegura que el cadáver de Nin fue enterrado en el cementerio de El Pardo. Por supuesto, también es posible que este dato no sea correcto, porque lo cierto es que nadie ha visto ese cadáver. En todo caso, la clave sobre la identidad de las víctimas nos la darán los objetos exhumados junto a los cadáveres: cascos, cinturones, zapatos, ropas…”.

¿Y las víctimas no pudieron ser asesinadas después de la guerra? José Javier Esparza, autor de El terror rojo en España, cree que no: “La inmensa mayoría de los fusilamientos de después de la guerra fueron ejecutados sin secreto, con cobertura jurídica y en lugares bien conocidos, como las tapias del cementerio del Este. Están sobradamente documentados. Al mismo tiempo, el Gobierno de Franco daba orden a los municipios de que abrieran todas las fosas con muertos de uno y otro bando y trasladaran los cadáveres a cementerios. Por eso los rastreadores de fosas están haciendo tan pocos descubrimientos y, además, lo que descubren pertenece a los dos bandos. Se trata de fosas que permanecieron ignoradas porque nadie pudo dar razón de ellas o porque, tras la guerra, los culpables prefirieron callar. Pero son excepciones –y muy escasas- a la norma”.

Durante la guerra civil, entre julio de 1936 y abril de 1939, los partidos y sindicatos que componían el Frente Popular se entregaron a una violenta represión contra los ciudadanos de derechas, católicos o considerados “enemigos de clase”. A pesar de que el territorio republicano no cesó de menguar durante la contienda, la cifra de víctimas mortales del Terror Rojo se cifra en torno a las 60.000 personas. Entre ellas, una cierta porción, pequeña, pero significativa, corresponde a los enemigos políticos internos del propio Frente Popular, como Andreu Nin y sus “trotskistas” del POUM.






1 commentaire:

Anonyme a dit…

cet homme n'est pas un journaliste « vedette », il ne serait pas un pirate ?